Le blog de l'association philatélique de Castanet Tolosan

Visite de l'île de La Réunion. Article 4

1 Juillet 2017 , Rédigé par Pierre Publié dans #vie_timbre

LA REUNION - l’île intense

Les Arabes sont probablement les premiers à découvrir l’archipel des Mascareignes. Ils nomment La Réunion « Dina Morgabin » ou l’île de l’Ouest.

Les premiers européens à croiser au large de l’île sont les Portugais avec Diego Fernandez Peteira. Il lui donnera le nom de Santa Apollonia. En 1520 Pedro de Mascarenhas se rend dans l’archipel formé par La Réunion, Maurice et Rodrigues. Il lui donne son nom : Mascarenhas qui deviendra en français Mascareignes.

Au 17ème siècle, les Anglais débarquent et baptisent La Réunion England forest ou Pearl Island.
Puis en 1649, le commandant de Fort-Dauphin, Étienne de Flacourt, s’adjuge l’île au nom du Roi Louis XIII, et la nomme île Bourbon.


L’île, concédée par Richelieu à la première Compagnie de Indes Orientales, enregistre ses premiers habitants entre 1646 et 1649 : quelques français et une dizaine d’esclaves venant de Madagascar. Le premier métissage de l’île vient de naître.

Ce n’est que le 8 avril 1794 sous la Première République, que l’île de La Réunion prend son nom actuel.

A partir de 1715, la Compagnie des Indes Orientales, gestionnaire de l’île jusqu’en 1767, va se charger de lancer la culture du café. La nécessité d’une main d’œuvre importante dans les plantations va modeler une société esclavagiste.

L‘économie de la Réunion se développant, la population blanche et évidemment esclave augmente significativement (environ 25.000 habitants vers 1770). L’organisation de l’île se poursuit (magasins, routes, ponts, débarcadères, etc) et la colonisation se poursuit à l’Est et dans le Sud.

 

La Réunion est une île de l'ouest de l'océan Indien dans l'hémisphère sud ainsi qu'un département et une région d'outre-mer français.

D'une superficie de 2 512 kilomètres carrés, La Réunion est située dans l'archipel des Mascareignes à environ 700 kilomètres à l'est de Madagascar et à 170 kilomètres au sud-ouest de l'île Maurice. Il s'agit d'une île volcanique créée, par un point chaud : culminant à 3 071 mètres au piton des Neiges, elle présente un relief escarpé travaillé par une érosion très marquée. Le piton de la Fournaise, situé dans le sud-est de l'île, est un des volcans les plus actifs du monde. Bénéficiant d'un climat tropical et située sur la route des cyclones, La Réunion abrite un endémisme exceptionnel.

Vraisemblablement repérée par les Arabes dès le Moyen Âge, La Réunion n'a été habitée qu'à compter du milieu du XVIIe siècle, soit environ 150 ans après son apparition sur les portulans des navigateurs portugais. Jusqu'alors connue sous le nom d'île Mascarin, elle devient sous celui d'île Bourbon une escale de la Compagnie française des Indes orientales sur la route des Indes puis, à partir des années 1710, une véritable colonie pratiquant la culture du café. Devenue une société de plantation, elle passe sous le contrôle direct du roi de France dans les années 1760 avant d'être réaffectée à l'industrie de la canne à sucre au terme des Guerres napoléoniennes. Elle est définitivement rebaptisée de son nom actuel et l'esclavage y est aboli en 1848, remplacé jusque dans les années 1930 par la pratique de l'engagisme.

L'île connait une crise économique rampante à compter des années 1870. Elle devient département français en 1946 (code départemental 974). En dépit de son appartenance à la zone euro, son tissu productif reste structurellement fragile et fortement dépendant de la France métropolitaine. On y relève un taux de chômage particulièrement élevé, de l'ordre de 29 %, dont 60 % chez les jeunes. Le premier secteur économique de l'île est aujourd'hui le tourisme.

D'après le dernier recensement, la population était en 2014 de 842 767 habitants, principalement concentrés sur les côtes où se situent les principales villes dont Saint-Denis, le chef-lieu. Le PIB est estimé à 14,5 milliards d'euros, le revenu moyen par habitant étant d'environ 18 000 euros par an.

La démographie locale se caractérise par la jeunesse des habitants et leurs origines variées, à la fois européennes, ouest-africaines, est-africaines, malgaches, indiennes, annamites, malaises et chinoises. Cette diversité influence la culture réunionnaise caractérisée notamment par sa langue, le créole réunionnais, sa cuisine ou encore sa musique (séga, maloya,…).

 

La Réunion Les hauts de SAINT-JOSEPH-1.jpg La Réunion Les hauts de SAINT-JOSEPH-1.jpg La station balnéaire de l’île, Saint Gilles est à La Réunion ce que Saint Tropez est à la métropole. Ce quartier de Saint Paul doit sont statut de grande Mecque du tourisme à plusieurs facteurs : tout d’abord ses plages, les plus belles de l’île. Ensuite son ensoleillement inégalable qui lui confère le plus faible taux de pluviométrie de toute La Réunion. Et enfin, ses nombreux bars et boites de nuit qui permettent aux locaux et aux vacanciers de faire perdurer la fête jusque bien tard dans la nuit. Mais le revers de la médaille est une ville congestionnée par les embouteillages, ainsi qu’une certaine perte de l’identité culturelle créole.

Saint-Joseph, ville du sud de la Réunion, typiquement créole, est assez peu développée touristiquement et pourtant... Pourtant, à Saint-Joseph, on est entré dans le sud sauvage. Des sites exceptionnels sont de part et d'autres de Saint-Joseph : Manapany à l'ouest, Langevin à l'Est, ou encore Grand Coude dans les Hauts ne vous laisseront pas insensibles ! La situation de Saint-Joseph, pour peu qu'on ne soit pas avide de sorties nocturnes (auquel cas on préférera Saint-Pierre), en fait une étape judicieuse pour découvrir le sud et le volcan. De plus, de part son passé historique et le rôle de l'agriculture dans l'économie, St-Joseph est conseillé pour les amateurs désireux de découvrir les plantes et épices de la Réunion.

Entre Grand-Bois et Saint-Joseph, on peut se baigner à la plage de Grande-Anse dans un bassin aménagé. En dehors, la baignade est interdite. Le courant y est fort et les requins constituent un réel danger. Le lieu est idéal pour se balader ou profiter en famille d'une plage « aux allures de carte postale ».

 

St Gilles les Bains

La plage de Boucan Canot est une plage de la côte ouest de l'île de La Réunion, département d'outre-mer français dans le sud-ouest de l'océan Indien. Elle est située sur le territoire communal de Saint-Paul, entre le centre-ville et Saint-Gilles les Bains.

La Pointe au Sel est issue de la dernière éruption du Piton des Roches Tendres, situé plus en amont et qui forme avec ce site une entité paysagère remarquable. Tout le littoral situé au sud du village de St Leu est d‘ailleurs classé au titre des monuments naturels.

D’abord appelée la Pointe de Bretagne, la Pointe au Sel, doit son nom à l’exploitation de ce produit précieux jadis utilisé comme conservateur. L’exploitation artisanale a laissé place à des bassins de salines à l’architecture très géométrique. Ils se distinguent par la note blanche cristalline qu’ils laissent sur le basalte noir et la mer d’un bleu profond. Plus bas, une crique naturelle s’est formée, ourlée d’un sable corallien d’une finesse telle qu’il rappelle la fleur de sel récoltée à quelques mètres de là. Le « Bassin caverne », petit bassin naturel brassé d’eau de mer et d’eau douce, protégé de la houle par la roche, jouxte cette crique sableuse, comme une invitation à la baignade et au rafraîchissement sur cette terre brûlée par le soleil et les embruns.

Les poissons du récif et du lagon à La Réunion

Poissons-Pierres (9 genres – 31 espèces) : une seule espèce de poisson-pierre est présente à La Réunion (Synanceia verrucosa), mais il est le poisson le plus dangereux du lagon, et le plus venimeux du monde. Posé sur le fond, il imite l’aspect des pierres recouvertes d’algues et peut même se dissimuler sous le sable. Sous la pression d’un pied ou d’une main, ses épines dorsales injectent un venin douloureux qui provoque une douleur intense, et un œdème pouvant rester plusieurs semaines se forme. Ce sont plutôt des chasseurs nocturnes, essentiellement piscivores ou se nourrissant de crustacés.

 

Danse et culture

Une diversité ethnique sans pareil

Descendants de colons blancs, d'esclaves africains ou malgaches, de travailleurs indiens, de chinois, de musulmans d'Inde : l'île est une terre d'immigration offrant le visage métissé d'une société d'origine multi-ethnique et pluriculturelle qui réussit le pari de faire cohabiter sereinement communautés et religions. La Réunion porte bien son nom !

La population de La Réunion est métissée, tous vivent en parfaite harmonie. Il en est de même pour les musiques traditionnelles, les cadences du séga et du maloya rythment le quotidien des habitants.
Laissez-vous embarquer dans l’aventure d’un soir autour d’un spectacle original, d’un festival de musique, d'une manifestation culturelle qui réunit les habitants et les touristes. 

 

Gastronomie

  • il fait son entrée dans les plats et les rougails : le piment

Le piment, qui fait transpirer le visiteur au moins autant que le rhum du pays et le soleil tropical, a pu se glisser sous la peau d’ébène d’un boudin grillé, où dans l’assiette de achards* de légumes qui l'accompagne. Le plus explosif des piments réunionnais est le minuscule "piment-zoiseau". Il fait généralement son apparition à l’heure des plats chauds. Il existe de nombreuses variétés de piments aux utilisations diverses : piment vert, piment cabri, piment cerise, le gros piment.
*achard : toutes sortes de légumes coupés en lanières et marinés dans une sauce pimentée et relevée avec du curcuma.

 

Cascades

La cascade Niagara est située à un bon kilomètre du centre ville de Sainte Suzanne, sur le lit de la Rivière Sainte Suzanne à une altitude d'environ 100 mètres. Quant à sa hauteur, nous ne la connaissons pas vraiment : elle est haute d'environ 25 mètres selon le site de l'Office intercommunal Nord de la Réunion et de 55 m. selon Wikipédia.

Au pied de la cascade, un bassin permet la baignade. Prenez les précautions habituelles contre le soleil, l'hydrocution, et soyez prudents (voir, ne vous baignez pas) en cas de fort débit.

Merci, à Mr Bernard GRECH  pour cette correspondance.

 

La canne à sucre

Premier gouverneur de Bourbon arrivé en 1665 avec les premiers colons, Etienne Regnault aurait importé la canne. Les habitants l’ont cultivé à l’échelle de la petite culture artisanale, pour son jus qu’ils consommaient tel quel ou fermenté, rarement distillé.

La culture de la canne débute vraiment au 19ème siècle, en 1815. Nécessitant beaucoup de main d’œuvre, la filière participe à l’augmentation du nombre d’esclaves venus d’Afrique de l’est et de Madagascar, à l’origine introduits pour la culture du café.

En 1768, Bougainville introduit une canne originaire de Tahiti. A La Réunion elle connaîtra son succès sous le nom de « Canne d’Otahiti ». Appelée « Canne Bourbon », elle s’exportera par la suite dans le reste du monde notamment aux Antilles, en Louisiane, au Brésil, à Hawaii.
De 1820 à 1850, la « Canne Bourbon » détrône la « Canne Créole » et devient ainsi la canne la plus cultivée dans le monde.

A La Réunion la récolte dure 5 mois, de juillet à Novembre et la plupart du temps, elle est réalisée à la main.

Il existe aujourd’hui trois distilleries : Distillerie de Savanna, Rivières du Mât et Isautier. La marque de rhum la plus connue est Rhum Charrette aux côtes des rhums Savanna, Rivières du Mât, Isautier, Chatel ou Varangue.

 

 

Le Piton de la Fournaise

L’accès à la partie haute de l’enclos reste strictement limité aux deux sentiers balisés suivants : - Pas de Bellecombe - Formica Léo - Chapelle Rosemont- Sentier Rivals- Cratère Caubet - Pas de Bellecombe – Formica Léo -Chapelle Rosemont -sentier d’accès au site d’observation du cratère Dolomieu (accès par le Nord du cratère)

Rappels : les sentiers Kapor jusqu’à Piton Kapor et du cratère Caubet au Belvédère sur château fort restent interdits d’accès. Le public a interdiction de s’engager au-delà des limites provisoires qui sont matérialisées sur le sentier RIVALS.

La Rivière des Galets

Au départ de La Possession, l'entrée dans le cirque se fait par une piste de 10kms que nous emprunterons en 4x4 local.
Nous progressons pendant 40mins dans le lit de la Rivière des Galets, les remparts prennent de la hauteur, on commence à se sentir tout petit, le cirque se dévoile, nous arrivons à la porte ouest de Mafate au lieu dit «Deux Bras».
C'est parti pour 2h de marche en direction de Cayenne, au travers de petites collines puis à flanc de ravine au pied de l'imposant Piton Cabris. Après une visite de Grand Place, son école et sa boutique, nous allons manger un cari Péi au coloré ilet de Cayenne.

L'après midi, nous descendrons dans la rivière des galets pour suivre le fil de l'eau jusqu'au 4X4

 

"La Buse"

Olivier Levasseur dit « La Buse » (ou « La Bouche ») est un pirate du XVIIIe siècle qui écuma l'océan Indien après avoir fait ses premières armes dans les Caraïbes, lors de la guerre de Succession d'Espagne.

Son histoire et ses origines sont encore mal connues : D'après Charles Bourel de La Roncière, le forban serait de la même famille qu'un certain Paul Levasseur, corsaire ayant ses attaches à Calais. Cependant, aucun document officiel ne vient étayer cette théorie, ce qui pousse certains à prétendre qu'Olivier Levasseur serait originaire de l'Île de la Tortue et appartiendrait à la même lignée que François Levasseur, seigneur de René-de-Boisdouflet et des lettres, né à Cogners dans le département du Maine et qui fut le premier gouverneur de l'ile de la Tortue, un célèbre repaire de flibustiers.

L'histoire et les exploits d'Olivier Levasseur restent encore flous, aucun historien n'ayant à l'heure actuelle retracé avec certitude le parcours du pirate. Il fut pendu le 7 juillet 1730 à Saint-Paul, sur l'île Bourbon (aujourd'hui île de La Réunion) pour ses crimes de piraterie.

Tout à la fois personnage historique, figure folklorique de la Réunion et héros de fiction, La Buse, ainsi que son supposé trésor, fait partie du patrimoine culturel de l'océan Indien.

Les pseudonymes Louis Labous, La Buse, La Bouche et Louis de Boure lui sont aussi attribués

Les origines, l'histoire et les faits d'armes d'Olivier Levasseur ne sont connus que partiellement, malgré différents faits avérés. En tout état de cause, la seule source d'époque que nous possédions sur le pirate nous vient de Charles Johnson (possible pseudonyme de Daniel Defoe) qui l'évoque à plusieurs reprises dans son History of the Most Famous Pirates (Histoire générale des plus fameux pirates) publié à partir de 1720.

En 1716, La Buse et Hornigold aidèrent Samuel Bellamy, dit Black Sam, à entrer dans la piraterie. Il aurait fait partie de la réunion de Providence (aux Bahamas), où les grands capitaines pirates des Antilles prirent, pour la plupart, la décision de fuir les Caraïbes, devenues trop dangereuses depuis que les différentes marines nationales y menaient des campagnes anti-pirates. Il aurait ensuite croisé dans le Golfe de Guinée, en compagnie des pirates Thomas Cocklyn et Howell Davis, et y aurait fait plusieurs prises. Johnson le fait ensuite réapparaitre à Mayotte, où il aurait fait naufrage avec son navire, l'Indian Queen. C'est là que le capitaine pirate Edward England l'aurait pris à son bord, et où, avec le capitaine John Taylor, ils décident de s'associer pour une campagne dans la mer des Indes.

Au retour vers les Mascareignes, Taylor et La Buse auraient décidé d'abandonner (marronner) England, avec qui ils se sont fâchés, à l'île Maurice. Les deux pirates font ensuite voile vers l'île Bourbon (actuelle La Réunion) qu'ils touchent le 20 avril 1721.

 

La tournée d’Angélo dure…quatre jours !

Durant cette petite semaine, il marche, grimpe, monte et transpire. Ici, dans le cirque de Mafate, sur les hauteurs de l’île de la Réunion, aucun vélo, aucune moto et encore moins de voiture ne peuvent l’aider à remplir sa mission. Ses seules aides sont sa casquette qui ne le quitte pas pour le protéger du soleil réunionnais et une canne….

Depuis 1965, Angélo Tiburce est de fait un randonneur professionnel. Il emprunte les sentiers escarpés du cirque et même le GR2, sentier de grande randonnée qui fait habituellement le bonheur des marcheurs. Le lundi matin, d’un pas régulier et mesuré, il rejoint d’abord Cayenne, sa base opérationnelle, d’où partent les trois tournées qui lui permettront  d’atteindre, toujours à pied, chacun des habitants du cirque. L’après midi est consacrée à sa première tournée. Le lendemain, il repart à quatre heures du matin pour la deuxième et ne mange qu’à 15 heures, une fois le courrier distribué.

Le surlendemain, même programme pour la troisième journée. Et le quatrième jour, c’est la descente vers La Possession, où se trouve son bureau de rattachement. Entre temps, il sera passé par Grand Place, l’Ilet des Orangers, Roche Plate, l’Ilet des Cordes, Aurère…. Ou l’Ilet à Malheur. Bref, partout ou le cirque est habité. Angélo est bien plus qu’un facteur, comme c’est souvent le cas dans les régions difficiles d’accès où les habitants descendent rarement à la ville. Pour preuve : il fait la bise à presque tous ses clients et à leurs enfants (deux fois sur la même joue, comme c’est la coutume ici). Tout le monde le connaît et il connaît tout le monde.  « J’ai vu toute les marmailles (enfants) grandir », précise t’il. En réalité, Angélo Tiburce est un véritable bureau de poste à lui tout seul. « Je distribue et ramasse le courrier et effectue très souvent des opérations de paiement (factures, Assedic, livret d’épargne…) », raconte-t-il avec un accent créole prouvant qu’il est né pas loin. Et même tout prés puisqu’il est lui aussi de Mafate. C’est d’ailleurs quasiment une obligation. Etre facteur ici exige de connaître parfaitement le cirque et ses sentiers. Et bien évidemment d’aimer marcher. « Un jour un collègue a proposé de me remplacer pendant les vacances. Il a fait une tournée et a été en arrêt-maladie pendant deux semaines ! »  Il en faudra un remplaçant impérativement car même dans les montagnes les plus reculées, à 10 000km de la métropole, on a toujours besoin d’un facteur.

Merci, à Mr Angélo TIBURCE pour cette correspondance.

 

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